Premiers-secours psy

Premiers secours psychologiques

Comme évoqué plusieurs fois maintenant, les situations dans lesquelles les street-medics agissent sont par nature stressantes. C’est donc pas rare de se retrouver face à des personnes qui font face à des états psychologiques dégradés.

Contrairement aux premiers secours classiques, il n’est pas possible d’observer directement les causes et conséquences de ces états : tout le travail se fait au travers des ressentis de la personne (pour parler technique, la psycho n’est pas une science empirique), qui est de fait pas nécessairement en état de les communiquer. En plus de ça, chaque personne a ses propres mécanismes, réactions et expériences. Malheureusement, ce n’est pas possible sur le moment de se poser et de discuter.

Les stratégies de premiers secours psy sont donc avant tout des pistes de travail avec lesquels vous pourrez construire votre propre approche : il s’agit d’un équilibre délicat entre protocoles froids, intuition et empathie.

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Repérer une détresse psy

La première étape est de savoir repérer une détresse psychologique. Là encore, il faut savoir se reposer sur son instinct, et même avec beaucoup d’expérience il n’est pas rare de confondre une personne qui se pose cinq minutes avec une crise de panique, et de passer à côté d’une personne en détresse qui n’en a pas l’air.

Il existe beaucoup de situations psy « dégradées » et autant de façon de les cataloguer (dont certaines très cliniques et oppressives). Pour faire plus simple et se concentrer sur les solutions, on peut se concentrer sur quelques cas de figure archétypaux : en panique, tétanisé, en shutdown, en pleurs, éparpillé…

Établir une relation de confiance

Qu’importe l’état de la personne (agitée, tétanisée, renfermée), il est impératif d’établir un lien de confiance avec elle pour pouvoir l’aider. D’une part par simple respect humain basique qui anime la pratique street-medic, et d’autre part car si la personne ne vous fait pas confiance, elle refusera pour sur votre aide.

D’ailleurs.

Si une personne est en détresse psychologique, mais qu’elle refuse votre aide, n’essayez pas de forcer. Encore une fois par respect basique, ensuite parce qu’elle se connaît et refuse sans doute car elle gère mieux seule (ou tout du moins, pas avec vous), ensuite parce que votre insistance risque d’empirer son état. Enfin vous êtes peut-être la quinzième personne à lui demander « Bonjour… Ça va ? ».

Commencez par approcher la personne. Si elle n’est pas très réceptive à son entourage, attirez son attention doucement, en rentrant dans son champ de vision, et en lui parlant calmement. Si la personne ne réagit pas, tentez de lui demander d’agiter les doigts si elle vous entend. N’établissez surtout pas de contact physique tant que la personne vous l’a expressément permis plus tard.

Présentez-vous, et expliquez pourquoi vous lui parlez, sans rentrer dans le protocolaire : « Hello, moi c’est Alex, je suis là pour aider les gens, t’as besoin d’aide ? ». Attention à la petite voix paternaliste qu’on prend touxtes spontanément parfois. Gardez un ton rassurant sans tomber dans le grinçant.

Gérer une détresse psy

Personne en panique

sss

Personne en déréalisation/dissociation

sss

Personne en sidération

sss Adrénaline (stress) et cortisol (glucoside dans cerveau) en balle, si trop haut coupla e = sideration

Personne en shutdown

sss

Personne en surcharge sensorielle

sss

Notes et références

Aider une personne qui fait une crise d’angoisse ou un shutdown en manif, sur Rebellyon